Dans un perpétuel développement de son image la maroquinerie Philippe Serres se place en tant que tremplin pour des jeunes artistes Français.
C’est à travers une nouvelle collaboration avec Floryan Varennes que tout commence…
L’artiste :
Floryan Varennes, est né en 1988 à La Rochelle, vit et travail entre Toulon et Paris. Au double cursus de plasticien et historien, l’artiste est diplômé de l’Ecole d’Art de Toulon et de l’Université Paris X avec une spécialisation en Histoire Médiévale. Sa pratique artistique oscille, entre divers savoir-faire, dont le verre, les tissus high-tech, les aciers médicaux et récemment le cuir ( respectant les nouvelles normes sanitaires ) avec l’entreprise Philippe Serres.
Depuis 2015, Floryan Varennes a participé à de nombreuses expositions en Europe, comme par exemple à Milan avec la Biennale des Jeunes Créateurs d’Europe et de la Méditerranée, au Goethe Institut de Hambourg, à la Ferme-Asile à Sion en Suisse, mais aussi en France, au Voyage à Nantes, au Salon Montrouge ou bien au Centre d’Art de Istres. Son travail a été publié dans plusieurs magazines et revues nationales et internationale dont Artviewer, Artpress, KubaParis, Ofluxo, Le quotidien de l’art, Figure-Figure, DailyLazy, France Info Culture, Libération, TK-21 ou encore le magazine Art Sacre.
La collaboration
Dans le cadre du programme « Artiste en entreprise », un dispositif attribué par le ministère de la Culture et soutenu par la DRAC Occitanie ( Direction Régionale des Affaires Culturelles ) en partenariat avec l’AFIAC ( Association Fiacoise Initiative Artistique Contemporaines ) ainsi que la municipalité de Graulhet que Philippe Serres a été sélectionné pour réaliser ce projet d’envergure.
Philippe Serres a été choisi pour son savoir-faire de pointe, toujours mis en avant par les associations locales et nationales, une technique ancestrale à l’image de l’artisanat français, gage de qualité et de respect. Un savoir labélisé Entreprise du Patrimoine Vivant depuis 4 ans de par son engagement envers la planète avec des cuirs ou accessoires toujours respectueux de l’environnement. Pour ce projet 100% Européen, composé d’un artiste né en France, de la Maison Serres implantée à Graulhet depuis 1930 et bien sûr de par une œuvre constituée de matières locales. Des cuirs sélectionnés au Comptoir de la mégisserie, située à Graulhet rendant alors un projet écoresponsable, avec une emprunte carbone très faible et un respect dans le choix des différentes composantes de l’œuvre.
La confiance fut également dirigée vers la Maison Serres de par l’ouverture d’esprit que fait preuve Philippe pour être prêt à travailler avec un artiste dont les mondes sont aux antipodes. Un challenge d’une collaboration de ces deux univers durant deux mois de productivité pour accompagner un jeune artiste plasticien dans son travail.
Un projet bénéfique et riche en expérience pour ces 2 passionnés ayant pour finalité de créer une synergie autour d’une matière noble et emblématique en l’occurrence le cuir, en s’appuyant sur le savoir-faire des entreprises locales.
Implication de la Maroquinerie dans le développement culturel :
Dans cette collaboration, nous avons mis à disposition notre ingénierie afin de soutenir le projet de Floryan Varennes, lui permettant de développer son expérience en s’immergeant dans un monde qui lui est inconnu, le travail du cuir.
Sortant de la tradition de la Maroquinerie, Philippe Serres est également mis à l’épreuve avec une œuvre aux formes inédites et une conception pensée de la part de l’artiste, tel un puzzle.
Philippe Serres :
- « Il est intéressant pour nous de s’ouvrir l’esprit et de découvrir de nouveaux horizons. Que ce soit pour notre métier de maroquinier ou pour combler une demande ou les mentalités changes nous devons nous inspirer de ces jeunes artistes. Nous savons tous que le monde de la mode et le monde artistique sont à la fois éloigné mais également proche. »
Suivre Floryan Varennes :
Dans l’œuvre du sculpteur Floryan Varennes, il y a une rencontre improbable entre l’histoire médiévale, riche en images enchanteresses conjoint à un univers médical futuriste avec des formes ortho-prothétiques. Au croisement de ces champs de recherche a priori étrangers les uns aux autres, l’artiste produit des pièces qui redéfinissent, transforment ou combinent des codes corporels identifiés.
Ainsi pour sa collaboration avec l’entreprise Phillipe Serres, Floryan Varennes a choisi de reprendre l’imaginaire des hospices médiévaux qui affirment autant la protection des corps que leurs réparations. Se construit alors en cuir blanc, et sur plus de deux mètres cinquante, 7 puissantes armures à mi chemin entre des civières thérapeutique et boucliers modulables. Il présentera ainsi le fruit de cette riche collaboration dans une exposition personnelle à la Maison des Métiers du Cuir cet été, quand les musées auront réouvert en Juin !